MIROIR AUX ÉLÉPHANTS.
J’admire sur le lac, le coucher du soleil
Où tombant en pluie chaque rayon vermeil.
Avant la nuit tombée, et quand le jour s’achève
S’installe le silence où descend chaque rêve.
Les cygnes sont posés au miroir solitaire.
Leurs ailes neigeuses si belles dans les airs.
De leur bec semant des perles diamantées,
Ils étanchent la soif que tout le jour ahanté.
Sur la nuit tombant telle une douce caresse,
Chaque troupeau s’arrête, s’abreuve et paresse
Où s’endorment aussi les petits éléphants.
Sur le ciel clignotent des étoiles d’or,
Grand manteau constellé sublimant le décor;
Paradis en reflet que chaque être défend!
OCÉANE MARCHAND 5 B.
UN MONDE DIFFÉRENT.
Quand je passe vers l’autre monde,
Je remarque un paysage,
Très sombre et un peu sauvage.
Et des cygnes voguent sur l’onde.
On ne voit jamais l’horizon,
C’est un endroit si solitaire.
Et, puis, il semble à l’abandon,
Contenant beaucoup de mystères.
Plusieurs éléphants se reflètent,
Portant les cygnes sur leur tête,
Cela apparaît comme un rêve.
Au fond, on imagine une mer,
Et un ciel bleu crachant l’hiver.
Donc, ce passage est comme une trêve.
MATHILDE ROBERT. 5B